La biodiversité, par Pâquerette la rebelle
« […] je hais la pollution, la destruction. Je hais tous ces gens qui nous traquent, nous les mauvaises herbes. Pourtant nous sommes tellement utiles ! Les insectes nous butinent, les oiseaux les mangent. Ils transportent nos graines et nous multiplient. Sans nous, pas d’insectes, pas d’oiseaux. Et si plus d’oiseaux, tout va dépérir, s’assécher. Tout va se détruire. Tout cela porte un nom, c’est la biodiversité… et c’est important. Non, c’est vital ! Mais, je ne vais pas quand même te faire une conférence. Tu dois le savoir à ton âge. L’école c’est bien fait pour ça, hein ? Vous connaissez ces choses-là depuis longtemps vous les humains ! Victor Hugo1, lui, en parlait déjà à propos des orties, et il concluait de cette façon : Mes amis retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs. »
Eh oui Pâquerette, tu as bien raison, la biodiversité est essentielle. Elle représente l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. La biodiversité c’est aussi toutes les interactions des espèces entre elles, et avec leurs milieux. Cela donne oxygène, nourriture, eau… et tout ce qui permet au Monde du vivant de vivre, l’humain compris !
1 Dans Les Misérables, VictorHugo vantait les mérites de la plante miraculeuse, pourtant déjà considérée, à tort, comme une « mauvaise herbe » : l’ortie.