Où les Grues voyageuses encouragent
Et vous, vous les écoutez ces voyageuses qui ne font que passer au-dessus de vos têtes ? Savez-vous qu’elles partent et reviennent chaque année, grâce à leur esprit d’équipe ?
Écoutons ce que nous dit Alex :
« […] les grues cendrées. […] Je les attends avec impatience, elles arrivent toujours à me surprendre. Voir leurs immenses V dans le ciel, entendre leurs cris, c’est magique ! […]
Comme chaque automne je reste jusqu’à ne plus les voir. Mais… ces cris-là, aujourd’hui sont bien différents.
Je m’arrête, comme envoûté… Et j’entends :
─ Hey ! Hey ! Hey ! Oui toi, en bas, tu m’écoutes ?
─ Ce n’est pas vous, tout de même les grues ? C’est à moi que vous parlez ?
─ Effectivement, nous sommes les Messagères d’octobre. Moi je suis Grue 522-099, porte-parole de mes frères et sœurs, et de mes semblables à bec et à plumes. Tu dois savoir que nous, les oiseaux, sommes menacés, pas comme le chardonneret élégant, mais tout de même en péril. Le réchauffement climatique a des incidences sur notre migration. Peut-être que dans plusieurs années nous serons amenées à rester dans le nord de l’Europe. […] »
Pourquoi les grues, comme les oies volent en V ?
Ce que nous dit la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) :
« Il existe également des espèces qui vont pratiquer les vols en V. Chez ces migrateurs grégaires comme les oies, les grues, les cormorans et les canards, cette technique de vol a plusieurs avantages. La formation en V permet aux oiseaux, situés derrière l’oiseau de tête, de profiter de l’aspiration de ce dernier et donc d’économiser de l’énergie. Plus généralement, le grégarisme permet de limiter les risques dus aux prédateurs en multipliant la vigilance et l’attention aux éventuelles attaques. Cela permet aussi de migrer en famille comme peuvent le faire les oies et les grues et donc de montrer les voies de migration les plus courtes et les zones d’hivernage les plus favorables à la nouvelle génération. »
Pour en savoir plus, suivre :
Nous y voilà, c’est ce fameux esprit d’équipe qui favorise l’entraide et permet aux plus faibles ou inexpérimentés d’être accompagnés pour s’adapter et d’apprendre.
Nous les humains, nous pouvons développer cet esprit d’équipe, à la maison, au travail ou à l’école. Une solution pour un monde meilleur ? Certainement, mais parfois une vision utopique…
Nous pourrions, comme Alex et mademoiselle Loison, nous allier pour les oiseaux, pour le vivant… bref, pour la planète, et deviendrions de véritables binômes : les boomers et les GenZ et Alpha.
Mais cela ne doit pas rester une utopie !