Bibliothèque de textes

Nous publions ici les textes que vous nous envoyez. Il est bien sûr possible de les retirer à tout moment sur simple demande de l’auteur(e) (voir Traitement des données).

Défi de l’été

Imaginons ensemble un dialogue où Utopie le chaton abandonné raconte son histoire à l’Arbre de l’été…
Ce défi vous était proposé dans le sixième numéro de notre infolettre (été 2025).

Un début…

          ─ Moi, c’est Utopie, et toi géant aux bonnes odeurs, tu t’appelles comment ?
          ─ Je ne m’appelle pas, mais si tu veux tu peux me donner un nom.
          ─ Bon, je vais t’appeler Géant parfumé. Dis, raconte-moi un peu ton histoire, beau Géant parfumé.
          ─ Il y a très, très longtemps ici, dans ce jardin qui n’en était pas encore un, il y avait des tas de géants comme moi. Après un hiver bien long, j’ai commencé à grandir près des miens. Hélas, cette belle vie n’a pas duré ; des humains sont arrivés et les ont coupés avec leurs énormes machines à gros bruits. J’ai cru que ça ne s’arrêterait jamais. Bien plus tard, encore tout, tout petit,  je me suis retrouvé bien seul. Ils ne m’avaient pas vu. Et le temps a passé et j’ai grandi, grandi. C’est ainsi que maintenant,  je suis installé dans ce jardin. Et toi Utopie, raconte-moi ton histoire.
          ─ …

Je suis né quelque part, je ne sais où, citoyen du monde en quelque sorte !

Quand j’ai été retiré à ma mère, ce fut bien sûr un déchirement, mais je me suis rapidement adapté à mon nouveau logis : grand appartement avec terrasse ; des jardinières à maltraiter, des coussins moelleux à démolir, un canapé plus que confortable et parfait pour l’entretien de mes griffes, et puis des croquettes à volonté !

Par-dessus tout, des siestes ponctuées de câlins avec mes compagnons adultes et enfants.

J’étais jeune et intrépide : grimpette dans le sapin de Noël, pugilat avec les peluches dont je sortais toujours vainqueurs, escalade des meubles de la cuisine pour goûter les plats, et j’en oublie sûrement !

Était-ce par lassitude de mes blagounettes ou parce que les vacances venues, personne ne pouvait me servir, bref, je me suis retrouvé sans transition dans une ferme pas loin d’ici.

Le choc ! tu m’imagines, moi le citadin toujours dans les coussins, au sec et au chaud, des croquettes rien que pour moi, et d’un seul coup, je me retrouve dans la grange avec poules et coqs, très bruyants, levés aux aurores, au moment précis où je rentre me coucher ? Me voilà à naviguer dans l’étable, à la recherche désespérée de lait évacué directement dans un réservoir inaccessible, en évitant les chutes de bouses et les vaches qui se couchent ! L’enfer quoi !

Les paysans étaient trop occupés et fatigués à cette époque de l’année pour me faire des câlins, et gare au balai ou au torchon si j’entrais dans la maison pour trouver un endroit confortable où dormir : allergie au poil de chat ! Tu parles.

Je garde le pire pour la fin de l’histoire : le chien !

Certes, il est comme moi : quatre pattes, une queue et des poils… Remarque, les Hommes, c’est pareil, ils se ressemblent tous et pourtant ils passent beaucoup de temps à se mépriser, se moquer, s’insulter, se taper dessus. Alors pourquoi pas les chats et les chiens !

Au début, j’en avais peur jusqu’à ce que je comprenne qu’il était attaché (il l’est toujours d’ailleurs). Est-ce pour cela qu’il est si agressif ? La liberté rend plus calme ? Mon jeu favori était de lui chiper ses croquettes ; jeu dangereux certes, mais ô combien exaltant ! quel défi chaque jour renouvelé ! Cela le mettait dans une rage pas possible qui me comblait absolument. D’accord, je sais ce que tu vas me dire : ce n’est pas la peine de critiquer les Humains pour finalement faire la même chose : ce n’est pas faux…

Progressivement, je me suis mis à explorer les environs, à chasser, oui, oui, car les croquettes ne suffisaient pas, j’allais de plus en plus loin, en vagabond : moins de confort, mais plus de liberté, et de belles rencontres, comme avec toi, aujourd’hui.

Dans ton quartier, il y a quelques humains sympathiques. Toujours quelque chose à se mettre sous la dent, quelques câlins, et hop ! Un petit voyage avant de revenir.

Et crois-moi, je ne changerai tout ça pour rien au monde.

Philippe B. (septembre 2025)

Défi du Printemps

Créez une poésie à partir de cette célèbre comptine chantée depuis la nuit des temps :
Pâquerette je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie !
Ce défi vous était proposé dans le cinquième numéro de notre infolettre (printemps 2025).

Pâquerette, je t’aime un peu, quand tu refermes tes pétales la nuit.
Pâquerette, je t’aime beaucoup, quand ton petit cœur jaune se réchauffe au soleil.
Pâquerette, je t’aime passionnément, quand tu fleuris nos jardins à Pâques.
Pâquerette, je t’aime à la folie, quand ta blancheur immaculée nous invite à la pureté et à l’innocence.

Martine R. (mai 2025)

Défis 2024

Écrire une carte de vœux (ou d’invitation) à une personne qui compte pour toi, pour vous, en répétant 3 fois : C’est bientôt Noël.
Ce défi vous était proposé dans le quatrième numéro de notre infolettre (décembre 2024).

C’est bientôt Noël
Et la SNCF nous prépare une surprise :
Qui va être le dindon de la farce ?

C’est bientôt Noël
Et Poutine rêve de se mettre l’Ukraine sous le sapin
Qui va être chocolat ?

C’est bientôt Noël
Et l’Elysée a rempli ses caves de champagne
Qui va trinquer ?

Philippe B. (2 décembre 2024)

C'est bientôt Noël

C’est bientôt Noël et les enfants rêvent déjà du grand soir.
Des étoiles brillent dans leurs yeux et leur cœur bat chaque jour davantage.

Ils préparent une crèche pour accueillir Marie, Joseph et l’enfant Jésus, car
c’est bientôt Noël et un sauveur arrive.

Hâtons nous d’ouvrir nos cœurs et nos maisons, pour accueillir ce divin enfant.
Il est la lumière qui réchauffe et éclaire la vie !

Oui, c’est bientôt Noël avec ses promesses de joie, de bonheur et de renouveau.

Martine R. (décembre 2024)

Écrire, avec les lettres du mot A.U.T.O.M.N.E., un texte qui rappelle un souvenir de Rentrée des classes…
Ce défi vous était proposé dans le troisième numéro de notre infolettre (septembre 2024).

Alors là, les vacances, c’est fini, hélas !
Une nouvelle rentrée, une de plus…
Tant de livres et de cahiers à trimbaler,
Ou de leçons à apprendre.
Me voici fatigué rien que d’y penser !
Ne pas désespérer :
Eté envolé, Noël en approche.

Philippe B. (30 septembre 2024)

Un texte court qui commence par « Je parle ». Les mots de l’été à placer sont : CerisesSableCoccinelle. Ou texte libre ! Ce défi vous était proposé dans le deuxième numéro de notre infolettre (juin 2024).

Je parle à un mur.

Embêtant ? Pas du tout ! Ça fait un écho très rigolo. Comme quoi les murs ont non seulement des oreilles, mais ils ont aussi une langue !

Puis je parle à l’oiseau posé sur le mur. « Tu me saoules » répond l’oiseau. C’est un mainate mal embouché. A côté de lui, une coccinelle rigole en voyant ma tête !

Je parle, je parle, mais j’ai oublié de cueillir les cerises. Vite, j’y cours ; trop vite : je bute sur le bac à sable et je m’étale de tout mon long.

A peine remis de ma chute, j’arrive au cerisier pour constater que le mainate a tout mangé ! la coccinelle est morte de rire. Ça m’apprendra à parler aux murs…

Philippe B. (juin 2024)

Je parle…

Je parle au potager,
qui, noyé par tant de pluie, ne donne pas de bon légumes à manger.
Il en profite pour se reposer !

Je parle aux insectes, qui voudraient bien cohabiter avec nous.
Ils sont trop envahissants, et ne sont pas souvent les bienvenus !

Je parle avec Bambi, l’âne du voisin, qui adore les caresses et aime croquer
les pommes.
Il aime la compagnie de Caroline son amie la brebis.

Je parle aux arbres, qui au fil des saisons nous invitent à discuter et à rêver.
Même dépourvus de feuilles en hiver, ils offrent un si beau spectacle !

Je parle aux cailloux qui ressemblent à des créatures étranges et se
distinguent des autres. Ils aiment attirer le regard sur eux !

Bambi et Caroline, je parle au potager...

M.R. (juin 2024)

Un texte court qui commence par « Je parle », avec trois mots à placer : fille – chocolat – blanc
Ce défi vous était proposé dans le premier numéro de notre infolettre.

Je parle à la petite fille noire qui mange du chocolat blanc,
Je suis blanc de rage quand j’apprends que la petite fille noire récolte le chocolat,
Je suis chocolat quand les hommes blancs me disent que la petite fille noire va plutôt à l’école.

Philippe B. (mars 2024)

« Bonjour, c’est moi [ prénom de votre choix ] qui vous écris !
Je vais vous parler de la nature… car tout ce qui est nature est nôtre.
Il y a longtemps, la nature c’était… »

Dame Nature

« Bonjour c’est moi Agathe qui vous écris !
Je vais vous parler de la nature car tout ce qui est nature est nôtre.
Il y a longtemps, la nature a été créée pour que les hommes soient en communion parfaite avec elle.

Le ciel immense recelait des trésors éblouissants.
Les étoiles, la lune éclairaient l’obscurité de la terre et offraient aux habitants un spectacle de magie.
Le soleil réchauffait les corps et les cœurs, et nourrissait tous les êtres vivants, les végétaux, les animaux, et même les minéraux.

La nature était un paradis sur terre ou rien ne manquait aux hommes. Ils pouvaient s’aimer entre eux, l’esprit libre.

Dame nature, enseigne moi les 7 dons de l’esprit de création :
La Crainte sans la peur, l’Amour pour la beauté, la Force du respect, le bon Conseil, l’Intelligence du cœur, la Science du discernement, la Sagesse »
.

Pommier en fleurs "Belle-fille"

Martine R. (mai 2024)