Même en Limousin où chacun s’accorde à dire :
« Que c’est vert ! »…
« Il y pleut tant, c’est normal.», ajoute une autre.
Eh bien, figurez-vous que depuis ce début d’été le thermomètre grimpe, grimpe et grimpe si bien que même les grenouilles sont obligées de se réfugier au fond des étangs, si nombreux en terre limousine.
Du coup, chez moi le soir, à la nuit tombée, on ouvre toutes les fenêtres pour faire un grand courant d’air afin de permettre au thermomètre de baisser et rendre l’air ambiant « presque frais ».
Oui, un peu de fraîcheur, ça fait du bien ! Tellement agréable que trois chauve-souris ont voulu en profiter… sans même toquer à la porte – euh, je veux dire à la fenêtre. Normal en fait puisqu’elle est si grande ouverte.
Ravis, ces particuliers « oiseaux de nuit » volaient en tous sens dans mon salon. Elles sont parvenues alors à éveiller l’intérêt de Reine Coquine, notre chatte familiale qui va bientôt fêter ses 20 ans. Il faut préciser qu’elle ne s’est jamais décidée à chasser… pas évident, en appartement. Bon, on peut lui accorder comme tableau de chasse, quelques moucherons, mais c’est tout.
Comprenez ma surprise, lorsque j’entrais dans la grande pièce, fenêtres grandes ouvertes et découvrais la « non-chasseresse » couchée confortablement, et à ses pattes, une des trois chauve-souris à terre, complètement groggy.
Que s’était-il vraiment passé dans mon salon durant ma courte absence ?
Je ne pouvais que le deviner…
Un sursaut de son instinct chasseur chez ma féline des villes ?
Ou simplement une chauve-souris ivre de fraîcheur tombée au champ d’honneur, à ses pieds, KO ?
Et vous, avez-vous une meilleure idée ?
Épilogue
« Reine Coquine » a finalement retrouvé ses coussins et déjà oublié « sa proie », enfin si c’était réellement sa proie.
La chauve-souris à terre, s’est relevée et a suivi ses deux copines, lassées de voler en rond dans mon salon.
Ainsi, toutes les trois ont disparu dans la nuit, comme elle étaient venues…
Et sans même dire « Au revoir » !