« La jeunesse ne peut savoir ce que pense et ressent le vieil âge. Mais les hommes âgés deviennent coupables s’ils oublient ce que signifiait être jeune… »
Albus Dumbledore, Harry Potter et l’Ordre du Phénix
Oui, Albus, je suis d’accord avec toi. Il faut se souvenir de ce que signifie être jeune.
Écrire pour la jeunesse, c’est pour moi me reconnecter à la mienne. Écrire pour la jeunesse, c’est une sorte de renaissance.
Écrire pour la jeunesse, cela me permet de revivre mes émotions d’enfant et d’adolescente, et retrouver ce qui donnait du sens à ma vie.
Écrire pour la jeunesse, c’est me souvenir de ce que j’aimais, de ce que je détestais, de ce qui m’enthousiasmait. Ou pas.
Oui, écrire pour la jeunesse c’est faire renaître le rêve, l’imaginaire…
Maintenant, éloignée de ma jeunesse, j’ai enfin le temps d’écrire. Écrire à l’enfant, l’adolescente que j’étais, mais aussi écrire à cette jeunesse d’aujourd’hui dans laquelle je me retrouve, et qui vit ce que j’ai vécu, à la fois pareil et autrement. Mes personnages sont moi et eux, uniques et multiples.
Je pense que les jeunes ne comprennent peut-être pas toujours « le vieil âge », mais finalement ils sont très proches et s’inquiètent du devenir du monde. C’est ensemble qu’ils pourront comprendre ses enjeux et l’améliorer.
Alors, je leur fais confiance et j’écris pour eux.
Aller plus loin…
Article paru dans le magazine Notre temps : Écologie: boomers et jeunes pousses, alliés pour la planète!